En 2025, cette commémoration revêt une urgence et une finalité plus profondes. Placée sous le thème « Justice pour les Africains et les personnes d'ascendance africaine grâce aux réparations », la célébration de cette année canalise le poids de l'histoire vers un effort délibéré de restauration, d'unité et d'influence mondiale.
La Journée de l'Afrique est plus qu'une célébration. C'est un bilan. C'est une invitation à affronter l'injustice historique avec toute la force de la mémoire collective et une vision claire de l'avenir. S.E. Mahmoud Ali Youssouf, président de la Commission de l'Union africaine, a donné le ton avec un message audacieux et réfléchi : « Si justice et réparations se font attendre depuis longtemps, l'Afrique ne se laissera pas prendre en otage par la douleur de son passé. »
Cette déclaration tranche avec le reste du monde. Elle reconnaît le traumatisme et rejette la paralysie. L'Afrique n'attend pas la pitié. Elle se prépare à prendre le leadership. Le thème de cette année ne fait pas seulement référence à la traite transatlantique des esclaves ou à l'exploitation coloniale, mais évoque aussi les exclusions modernes, les inégalités structurelles et les répercutions persistantes des systèmes mondiaux fondés sur le travail, les terres et les pertes des Africains.
Il marque également un tournant. Les réparations ne sont pas une faveur. Elles sont une dette. Le message de Youssouf ne se limitait pas à la justice historique ; il portait également sur le progrès stratégique. Il a présenté la vision d’un continent qui s’élève grâce à son ingéniosité et à son abondance. « Notre continent ne peut plus être ignoré », a déclaré le président. « Son adhésion au G20 est non seulement une participation méritée, mais aussi une reconnaissance mondiale de l’importance de l’Afrique. »
Cet appel à la reconnaissance a été souligné par la nouvelle adhésion de l’Afrique au G20, que Youssouf a qualifiée d’étape méritée et nécessaire. La place de l’Afrique à cette table n’est pas symbolique. Il s’agit d’une exigence de participation équitable à l’élaboration des politiques mondiales qui ont un impact direct sur le continent.
C’est un message au monde : l’Afrique ne peut plus être traitée comme la réceptrice passive des agendas étrangers. Elle doit être co-auteure de l’avenir. Youssouf a exhorté les gouvernements et les institutions africains à s'approprier pleinement les ressources du continent.
Il a exhorté les dirigeants à se concentrer sur le développement industriel, la création de valeur ajoutée et l'intégration régionale. Il a souligné la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA), une avancée majeure et une plate-forme essentielle pour que les produits africains trouvent leur principal marché en Afrique. Le message était clair : l'ère de l'exportation de matières premières et de l'importation de produits finis doit prendre fin.
L'Afrique a aujourd'hui la population la plus jeune du monde. Ses ressources naturelles comprennent la majorité des terres arables de la planète, de vastes réserves de minéraux essentiels et un énorme potentiel d'énergies renouvelables. Ce ne sont pas des avantages potentiels, mais des leviers actifs de transformation mondiale.
« Il ne fait aucun doute que le potentiel de l'Afrique, ses ressources minérales, ses terres arables et sa capacité industrielle doivent être pris en compte », a-t-il déclaré. « Il est de notre responsabilité, en tant qu'Africains, de protéger ces ressources pour le bien des générations présentes et futures. » D'ici 2050, l'Afrique devrait compter plus de 2,5 milliards d'habitants. Elle ne sera pas seulement le continent du futur.
Elle sera le centre de gravité du potentiel humain, de l'innovation économique et du renouveau environnemental. L'Union africaine affirme clairement que cette réalité doit être reconnue et respectée sur la scène internationale. La Journée de l'Afrique 2025 a également mis en lumière le rôle essentiel des jeunes et des femmes dans la construction de l'avenir du continent. Partout dans le monde, les jeunes Africains sont les moteurs de l'innovation technologique, de la réinvention culturelle et de l'engagement civique.
Les femmes sont à la pointe de l'entrepreneuriat, de la politique et du développement communautaire. Ces groupes ne sont pas seulement le visage du progrès de l'Afrique ; ils en sont le moteur. Les commémorations de cette Journée ont dépassé les discours. Partout sur le continent et dans la diaspora, des communautés se sont rassemblées pour des expositions culturelles, des forums politiques, des tables rondes de jeunes et des célébrations musicales.
Ces événements ont reflété la diversité et l'unité de l'identité africaine. Ils ont également offert des plates-formes d'éducation, de plaidoyer et de connexion, rappelant aux participants que le patrimoine africain est une source de fierté, de créativité et de pouvoir. La Journée de l'Afrique continue de servir de puissant contre-discours aux stéréotypes et aux représentations erronées du continent. Elle rappelle au monde que l'Afrique n'est pas un monolithe, ni un problème à résoudre.
C'est un continent aux langues, aux histoires et aux visions multiples. C'est un continent qui contribue au monde sur les plans intellectuel, artistique et scientifique. C'est un continent qui revendique la place qui lui revient au cœur du débat mondial. Le mot de clôture du président de la Commission de l’UA était un appel à l'unité stratégique.
Il nous a rappelé que le panafricanisme n'est pas né uniquement de sentiments, mais d'une vision politique et économique lucide. Nos prédécesseurs rêvaient d'une Afrique libre et unie, mais ils ont également posé les bases de cadres institutionnels, de coopération continentale et de planification à long terme.
Les dirigeants et les citoyens d'aujourd'hui doivent honorer cet héritage, non seulement par des paroles, mais aussi par des actes. Le paysage mondial est en pleine mutation. Les routes commerciales se transforment. Les urgences climatiques s'aggravent. Les bouleversements technologiques redéfinissent le travail et l'identité. Dans ce contexte, l'Afrique ne peut se permettre d'être réactive.
Elle doit se montrer affirmée, proactive et visionnaire. Elle doit construire des ponts entre les régions, renforcer ses structures de gouvernance et continuer d'exiger que justice soit rendue dans toutes ses dimensions : économique, politique, historique et morale. La Journée de l'Afrique 2025 n'est pas un jour de nostalgie. C'est un jour de renouveau. Elle nous rappelle que notre chemin n'est pas seulement défini par les tragédies du passé, mais aussi par les triomphes que nous façonnons aujourd'hui.
C'est l'occasion d'honorer ceux qui nous ont précédés en faisant progresser la liberté pour laquelle ils se sont battus et la justice qui leur a été refusée. Et c'est l'occasion de rappeler au monde que l'Afrique ne demande plus à s'asseoir à la table des négociations. Elle construit la table des négociations. Le message d'Addis-Abeba est inébranlable. L'Afrique s'élève, non par hasard, mais par choix.
Avec son peuple comme principale ressource et son unité comme principale force, le continent est prêt à prendre les rênes. Pas demain. Maintenant. Comme l'a conclu le président de la Commission de l’UA, Mahmoud Ali Youssouf : « Nous savons tous que la géopolitique internationale se fait au détriment de notre continent ; les puissances mondiales influentes n'accordent pas l'attention qu'elles méritent à ses ambitions.
Il nous appartient, à nous, Africains, d'affirmer nos valeurs, de réaffirmer nos convictions et de gagner le respect de toutes les nations par notre capacité à peser sur la scène internationale. »
La Journée de l'Afrique est plus qu'une célébration. C'est un bilan. C'est une invitation à affronter l'injustice historique avec toute la force de la mémoire collective et une vision claire de l'avenir. S.E. Mahmoud Ali Youssouf, président de la Commission de l'Union africaine, a donné le ton avec un message audacieux et réfléchi : « Si justice et réparations se font attendre depuis longtemps, l'Afrique ne se laissera pas prendre en otage par la douleur de son passé. »
Cette déclaration tranche avec le reste du monde. Elle reconnaît le traumatisme et rejette la paralysie. L'Afrique n'attend pas la pitié. Elle se prépare à prendre le leadership. Le thème de cette année ne fait pas seulement référence à la traite transatlantique des esclaves ou à l'exploitation coloniale, mais évoque aussi les exclusions modernes, les inégalités structurelles et les répercutions persistantes des systèmes mondiaux fondés sur le travail, les terres et les pertes des Africains.
Il marque également un tournant. Les réparations ne sont pas une faveur. Elles sont une dette. Le message de Youssouf ne se limitait pas à la justice historique ; il portait également sur le progrès stratégique. Il a présenté la vision d’un continent qui s’élève grâce à son ingéniosité et à son abondance. « Notre continent ne peut plus être ignoré », a déclaré le président. « Son adhésion au G20 est non seulement une participation méritée, mais aussi une reconnaissance mondiale de l’importance de l’Afrique. »
Cet appel à la reconnaissance a été souligné par la nouvelle adhésion de l’Afrique au G20, que Youssouf a qualifiée d’étape méritée et nécessaire. La place de l’Afrique à cette table n’est pas symbolique. Il s’agit d’une exigence de participation équitable à l’élaboration des politiques mondiales qui ont un impact direct sur le continent.
C’est un message au monde : l’Afrique ne peut plus être traitée comme la réceptrice passive des agendas étrangers. Elle doit être co-auteure de l’avenir. Youssouf a exhorté les gouvernements et les institutions africains à s'approprier pleinement les ressources du continent.
Il a exhorté les dirigeants à se concentrer sur le développement industriel, la création de valeur ajoutée et l'intégration régionale. Il a souligné la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA), une avancée majeure et une plate-forme essentielle pour que les produits africains trouvent leur principal marché en Afrique. Le message était clair : l'ère de l'exportation de matières premières et de l'importation de produits finis doit prendre fin.
L'Afrique a aujourd'hui la population la plus jeune du monde. Ses ressources naturelles comprennent la majorité des terres arables de la planète, de vastes réserves de minéraux essentiels et un énorme potentiel d'énergies renouvelables. Ce ne sont pas des avantages potentiels, mais des leviers actifs de transformation mondiale.
« Il ne fait aucun doute que le potentiel de l'Afrique, ses ressources minérales, ses terres arables et sa capacité industrielle doivent être pris en compte », a-t-il déclaré. « Il est de notre responsabilité, en tant qu'Africains, de protéger ces ressources pour le bien des générations présentes et futures. » D'ici 2050, l'Afrique devrait compter plus de 2,5 milliards d'habitants. Elle ne sera pas seulement le continent du futur.
Elle sera le centre de gravité du potentiel humain, de l'innovation économique et du renouveau environnemental. L'Union africaine affirme clairement que cette réalité doit être reconnue et respectée sur la scène internationale. La Journée de l'Afrique 2025 a également mis en lumière le rôle essentiel des jeunes et des femmes dans la construction de l'avenir du continent. Partout dans le monde, les jeunes Africains sont les moteurs de l'innovation technologique, de la réinvention culturelle et de l'engagement civique.
Les femmes sont à la pointe de l'entrepreneuriat, de la politique et du développement communautaire. Ces groupes ne sont pas seulement le visage du progrès de l'Afrique ; ils en sont le moteur. Les commémorations de cette Journée ont dépassé les discours. Partout sur le continent et dans la diaspora, des communautés se sont rassemblées pour des expositions culturelles, des forums politiques, des tables rondes de jeunes et des célébrations musicales.
Ces événements ont reflété la diversité et l'unité de l'identité africaine. Ils ont également offert des plates-formes d'éducation, de plaidoyer et de connexion, rappelant aux participants que le patrimoine africain est une source de fierté, de créativité et de pouvoir. La Journée de l'Afrique continue de servir de puissant contre-discours aux stéréotypes et aux représentations erronées du continent. Elle rappelle au monde que l'Afrique n'est pas un monolithe, ni un problème à résoudre.
C'est un continent aux langues, aux histoires et aux visions multiples. C'est un continent qui contribue au monde sur les plans intellectuel, artistique et scientifique. C'est un continent qui revendique la place qui lui revient au cœur du débat mondial. Le mot de clôture du président de la Commission de l’UA était un appel à l'unité stratégique.
Il nous a rappelé que le panafricanisme n'est pas né uniquement de sentiments, mais d'une vision politique et économique lucide. Nos prédécesseurs rêvaient d'une Afrique libre et unie, mais ils ont également posé les bases de cadres institutionnels, de coopération continentale et de planification à long terme.
Les dirigeants et les citoyens d'aujourd'hui doivent honorer cet héritage, non seulement par des paroles, mais aussi par des actes. Le paysage mondial est en pleine mutation. Les routes commerciales se transforment. Les urgences climatiques s'aggravent. Les bouleversements technologiques redéfinissent le travail et l'identité. Dans ce contexte, l'Afrique ne peut se permettre d'être réactive.
Elle doit se montrer affirmée, proactive et visionnaire. Elle doit construire des ponts entre les régions, renforcer ses structures de gouvernance et continuer d'exiger que justice soit rendue dans toutes ses dimensions : économique, politique, historique et morale. La Journée de l'Afrique 2025 n'est pas un jour de nostalgie. C'est un jour de renouveau. Elle nous rappelle que notre chemin n'est pas seulement défini par les tragédies du passé, mais aussi par les triomphes que nous façonnons aujourd'hui.
C'est l'occasion d'honorer ceux qui nous ont précédés en faisant progresser la liberté pour laquelle ils se sont battus et la justice qui leur a été refusée. Et c'est l'occasion de rappeler au monde que l'Afrique ne demande plus à s'asseoir à la table des négociations. Elle construit la table des négociations. Le message d'Addis-Abeba est inébranlable. L'Afrique s'élève, non par hasard, mais par choix.
Avec son peuple comme principale ressource et son unité comme principale force, le continent est prêt à prendre les rênes. Pas demain. Maintenant. Comme l'a conclu le président de la Commission de l’UA, Mahmoud Ali Youssouf : « Nous savons tous que la géopolitique internationale se fait au détriment de notre continent ; les puissances mondiales influentes n'accordent pas l'attention qu'elles méritent à ses ambitions.
Il nous appartient, à nous, Africains, d'affirmer nos valeurs, de réaffirmer nos convictions et de gagner le respect de toutes les nations par notre capacité à peser sur la scène internationale. »

Bannière de la Journée de l'Afrique. Photo : au.int